« CETTE SECONDE COLLECTION REVÊT L’ASPECT D’UNE PREMIÈRE BIS. PREMIÈRE COLLECTION EN QUALITÉ DE “MEMBRE INVITÉ” ET PREMIÈRE COLLECTION PRINTEMPS/ÉTÉ. LA “SAISON DES AMOURS…“, SON SYNONYME, CÉLÈBRE SA NATURALITÉ À TRAVERS LE PRISME DE LA MODERNITÉ, CELLE “…AU(X) RAYON(S) X“, COMME UN JEU DE MOTS (ET DE TRANSPARENCE) À SENS MULTIPLES. »
YACINE AOUADI
LE PRINTEMPS SYMBOLISE L’ÉMANATION DU SENTIMENT AMOUREUX POUR L’HOMME COMME POUR LA FAUNE, DÉSIR CHARNEL CONTRE PARADE NUPTIALE. CETTE GARDE-ROBE ORGANIQUE EST UNE CÉLÉBRATION DE L’INSTINCT ET DE L’INSTANT OÙ LA NATURE PREND FORME HUMAINE ET DEVIENT CAMÉLÉON.
REDINGOTE ET MARTINGALE, CORSET ET SERRE-TAILLE CÔTOIENT LE TEMPS D’UNE COLLECTION ROBE-COMBINAISON ET ROBE-T-SHIRT, CALEÇON TAILLE BASSE ET DÉBARDEUR À DOS-NAGEUR, DONT LE STYLE HYBRIDE OSCILLE ENTRE UN BOUDOIR ET UNE PLAGE DE SURFEUR. CES CRÉATIONS SONT INFUSÉES DES ANNÉES 20, INSPIRÉES PAR CHARLOTTE RAMPLING DANS “LES DAMNÉS” ET IMPRÉGNÉES D’UNE RIGUEUR DÉCONTRACTÉE.
L’ORGANZA DE SOIE COULEUR CHAIR DESSINE DES SILHOUETTES À L’ALLURE DIAPHANE, COMME PASSÉES AU SCANNER, OÙ LES GALONS SE RÉVÈLENT TON SUR TON ET LES DENTELLES, TOUR À TOUR TRANSPARENTES OU TRANSLUCIDES, TISSÉES DE LUREX OU ORNÉES DE SILICONE, ÉVOQUENT TOUT À LA FOIS LA ROSÉEDU MATIN OU LA FLUIDITÉ DE L’AIR MARIN…
LE CUIR DE PYTHON OPÈRE SA MUE, CELUI D’AGNEAU SE FAIT VELOURS ET MATÉRIALISE LA DIMENSION “ÉPIDERMIQUE” DE CETTE PROPOSITION STYLISTIQUE DONT LE CAMAÏEU DE TEINTES POUDRÉES S’ASSIMILE À UN NUANCIER COSMÉTIQUE.
LES MARQUETERIES RÉALISÉES PAR LES CÉLÈBRES ATELIERS DU PLUMASSIER LEMARIÉ COURTISENT AVEC POÉSIE : LES SERPENTS S’ENTRELACENT, LES CIGOGNES S’ÉPRENNENT ET LES FLAMANTS ROSES S’ÉBATTENT ET EXALTENT L’APPEL DU CŒUR, LA BEAUTÉ DU GESTE, L’ART DE LA SÉDUCTION DANS SA PERFECTION. LES GRANDS ÉCHASSIERS DÉPLOIENT LEURS AILES DANS UNE CHORÉGRAPHIE MAÎTRISÉE, ALLÉGORIE DE “L’ÉTAT ENSOLEILLÉ” ET LEURS DUVETS DEVENUS ABSTRAITS SE GONFLENT TELLE UNE FOURRURE D’ÉTÉ À L’APPARENCE D’UNE TOILE DE JACKSON POLLOCK.
LES BRODERIES SONT AMPHIBIES, MINÉRALES, AQUATIQUES ET ÉCLECTIQUES. LES ONDULATIONS MÉTALLIQUES AUX NUANCES DE BRONZE SE RÉFÈRENT AU MOUVEMENT ART DÉCO. LES COUTURES SONT SERTIES DE CRISTAUX-TOUPIES OU DE PVC À LA MANIÈRE DES TENUES DE PLONGÉE IMPERMÉABILISÉES. LES RELIEFS DE PERLES S’APPARENTENT À DES ÉPINES, À DES BOURGEONS OU S’AGRÈGENT EN CONSTELLATION SUR UN PLASTRON. L’ÉCLOSION PRINTANIÈRE, ICI DENTELLIÈRE, COLONISE UNE TRAÎNE, UNE CEINTURE OU BIEN ENCORE UNE ENCOLURE. UNE “BARRIÈRE DE CORAIL” COMPOSÉE DE BILLES TRICOLORES ENDIGUE UN DOS-NU, UN TISSAGE ALVÉOLAIRE OUVRAGÉ DE SPHÈRES SUGGÈRE LE SILLAGE DES MÉDUSES LUMINESCENTES.
ENFIN, LES BOUTONNIÈRES À BRIDES SONT JUMELÉES À DES BOUTONS NACRÉS DE CALIBRE “BOULONS” OU “BÉLIER” POUR SCELLER CETTE COMPOSITION DÉBRIDÉE.